Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 17 décembre 2019)
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

I. Modifier ainsi les autorisations d'engagement :

(en euros)
Programmes+-
Infrastructures et services de transports3 059 541 6880
Affaires maritimes156 070 0460
Paysages, eau et biodiversité195 314 7000
Expertise, économie sociale et solidaire, information géographique et météorologie509 764 7130
Prévention des risques826 510 6080
Dont titre 247 671 5690
Énergie, climat et après-mines2 492 159 3000
Service public de l'énergie2 596 808 8140
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables2 965 630 6160
Dont titre 22 785 881 6160
Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l'État (crédits évaluatifs)408 800 0000
TOTAUX13 210 600 4850
SOLDE13 210 600 485

II. Modifier ainsi les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Infrastructures et services de transports3 084 157 5920
Affaires maritimes157 300 0460
Paysages, eau et biodiversité201 514 6990
Expertise, économie sociale et solidaire, information géographique et météorologie509 764 7130
Prévention des risques826 689 1120
Dont titre 247 671 5690
Énergie, climat et après-mines2 402 350 7520
Service public de l'énergie2 673 808 8140
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables3 010 430 1030
Dont titre 22 785 881 6160
Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l'État (crédits évaluatifs)408 800 0000
TOTAUX13 274 815 8310
SOLDE13 274 815 831
Exposé sommaire

Cet amendement vise à rétablir les crédits de la mission « Écologie » à leur niveau prévu dans le projet de loi de finances.

Il supprime donc en premier lieu les baisses de crédits imposées par les amendements gouvernementaux adoptés en seconde délibération.

Par rapport à la répartition des crédits dans le texte initial, il propose en outre un déplacement visant à permettre l’adoption d’un moratoire sur les baisses d’effectifs du ministère de la transition écologique et solidaire.

Le plafond des autorisations d’emploi du ministère de la transition écologique et solidaire, tel qu’il figure à l’article 42 du présent projet de loi de finances, est fixé à 37 382 ETPT, contre 39 373 ETPT en loi de finances pour 2019. La baisse est donc de 1 991 ETPT, soit 5,3 % de l’effectif.

Eu égard à l’urgence d’une action forte de l’État en matière de lutte contre le changement climatique et de prévention des risques naturels et technologiques, il est impératif de prononcer un moratoire sur la baisse des effectifs du MTES et de ses opérateurs.

Dans la mesure où l’article 40 de la Constitution est opposé à tout amendement tendant à relever le plafond des autorisations d’emploi d’un ministère, même en le compensant par une baisse équivalente dans d’autres départements ministériels, il est proposé par cet amendement de relever les crédits de titre 2 du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie et du développement durable » d’un montant estimatif de 50 000 euros par ETPT supprimé par le présent PLF, soit un total de 99,55 millions d’euros.

Ce relèvement est compensé par une baisse équivalente des crédits du programme 203 « Infrastructures et services de transport », répartie comme suit :

Action n° 04 « Routes - Entretien » : 64,550 millions d’euros ;

Action n° 50 « Transport routier » : 5 millions d’euros ;

Action n° 52 « Transport aérien » : 30 millions d’euros.

L’action de l’État dans ces secteurs peut être financée par de la fiscalité affectée prélevée sur les carburants les plus nocifs et sur les entreprises les plus pollueuses, notamment parmi les transporteurs et chargeurs routiers et les compagnies aériennes.