Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 18 décembre 2019)
Photo de madame la députée Sarah El Haïry
Photo de madame la députée Laurence Vichnievsky
Photo de monsieur le député Laurent Garcia
Photo de madame la députée Sophie Mette
Photo de madame la députée Josy Poueyto
Photo de madame la députée Nadia Essayan
Photo de monsieur le député Cyrille Isaac-Sibille
Photo de monsieur le député Philippe Berta
Photo de monsieur le député Brahim Hammouche
Photo de monsieur le député Jimmy Pahun
Photo de monsieur le député Philippe Latombe
Photo de monsieur le député Jean-Paul Mattei
Photo de monsieur le député Bruno Fuchs
Photo de monsieur le député Fabien Lainé
Photo de madame la députée Justine Benin
Photo de madame la députée Géraldine Bannier
Photo de monsieur le député Erwan Balanant
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Cubertafon
Photo de madame la députée Aude Luquet
Photo de monsieur le député Richard Ramos
Photo de madame la députée Marguerite Deprez-Audebert
Photo de monsieur le député Bruno Joncour
Photo de madame la députée Isabelle Florennes

Après l’alinéa 13, insérer l’alinéa suivant :

« Ce plafond ne s’applique pas aux versements des entreprises destinés à honorer les engagements qu’elles ont souscrits en application des articles 18‑1 et 19‑2 de la loi n° 87‑571 du 23 juillet 1987 sur le développement du mécénat, et qui ont été approuvés par l’administration avant le 31 décembre 2019. »

Exposé sommaire

Ce sous-amendement vise à sécuriser les engagements souscrits en faveur des fondations d’entreprises et fondations reconnues d’utilité publique et approuvés par l’administration fiscale avant le 31 décembre 2019.

En effet, à la Constitution ou à la prorogation d’une fondation d’entreprise, les fondateurs sont légalement tenus d’honorer les versements correspondant au programme d’action pluriannuel déterminé dans les statuts. La loi impose également que les sommes que chaque membre fondateur s’engage à verser doivent être garanties par une caution bancaire. Aucun fondateur ne peut se retirer de la fondation s’il n’a pas payé intégralement les sommes qu’il s’est engagé à verser.

Par ailleurs, la loi admet que la dotation initiale d’une fondation reconnue d’utilité publique, dont le montant minimal a été déterminé par le Conseil d’État à 1.5 millions d’euros, peut être versée en plusieurs fractions sur une période maximum de dix ans. Aussi, pour des raisons de sécurité juridique, les engagements pris avant le 31 décembre 2019 dans le cadre des articles 18‑1 et 19‑2 de la loi du 23 juillet 1987 sur le développement du mécénat, qui correspondent à des obligations légales et dont la nature diffère donc des simples engagements souscrits dans le cadre de convention de mécénat, ne doivent pas être pas concernés par la nouvelle mesure.