- Texte visé : Texte n°2611, adopté par la commission, sur la proposition de loi de M. Guy Bricout et plusieurs de ses collègues visant à instaurer un congé de deuil de douze jours consécutifs pour le décès d'un enfant mineur (1116)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la fin de l’alinéa 3, substituer aux mots :
« vingt ans et dont il assume la charge est décédé ou est »
les mots :
« vingt-deux ans et dont il assume la charge au sens des articles 6 et 193 à 197 du code général des impôts est décédé ou est ».
Les difficultés inhérentes à la perte d'un enfant qu'il soit mineur ou majeur ne diffèrent pas pour ses parents.
La peine que les parents ressentent à l'occasion du décès de leur enfant reste une douloureuse épreuve.
La nécessité d'organiser les funérailles et de régler les formalités administratives sont les mêmes.
Alors que l'on constate que les enfants restent davantage dépendants de leur famille, souvent pour des raisons pécuniaires, il paraît juste de permettre aux parents d'enfants à charge de pouvoir bénéficier des mêmes droits jusqu'aux 22 ans de cet enfant, si cet enfant vient à décéder.
C'est pourquoi cet amendement propose d'appliquer ces droits au-delà de vingt ans, jusqu'à 22 ans.