Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 28 février 2020)
Photo de madame la députée Michèle Victory
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe

Supprimer les alinéas 8 à 10.

Exposé sommaire

Le présent amendement des députés Socialistes et apparentés vise à exclure les fonctionnaires du nouveau régime d’assurance-vieillesse proposé par le Gouvernement.

En effet, le système de retraite par point est particulièrement défavorable aux fonctionnaires du fait de la prise en compte de la rémunération sur l’ensemble de la carrière d’une part et du fait de la place prise par les primes dans la rémunération totale de ceux-ci d’autre part.

Cette réforme aurait par ailleurs un coût exorbitant pour le caisse universelle de retraite.

Aujourd’hui, les cotisations versées par l’État pour la fonction publique d’État (hors militaires), s’établissent à 38,7 Mds€ sur la part traitement et à 299 M€ sur la part primes. A masse salariale égale et avec les nouveaux taux de cotisation, la part traitement ne représente plus que 8,7 Mds€ et la part prime passe à 1 Md€. Ainsi, à compter du passage en rythme de croisière de la réforme, en 2042, les cotisations de l’État seront inférieures de 29,3 Mds€ à ce quelles sont aujourd’hui, à masse salariale égale. Pour l’ensemble des fonctions publiques, on atteint une baisse de cotisations de 42,8 milliards d’euros par an en 2042.

S’ajoute à cette problématique, d’une part le mécanisme de compensation pour les agents publics afin qu’ils ne perdent pas de points durant la période de convergence des taux et, d’autre part, le mécanisme de compensation que le Gouvernement devra mettre en œuvre pour majorer la rémunération des enseignants en compensation de la prise en compte de leurs revenus sur l’ensemble de leur carrière. La masse totale de cette réforme atteint donc plus de 50 milliards d’euros par an à terme simplement pour confiner les conséquences désastreuses d’une refonte bâclée de notre système de retraite.