Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 20 février 2020)
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Compléter l’alinéa 5 par la phrase suivante :

« Ces réformes veillent, à assurer une gestion démocratique de notre système de retraite ».

Exposé sommaire

Pour ne pas assumer sa politique, le gouvernement introduit un « pilotage automatique » des retraites. La manière de fixer chaque année le montant des pensions dépendra de l’âge pivot (en-dessous duquel on perdra une partie de la pension) et de la valeur du point. C’est la réforme perpétuelle et sans consultation ! La création du système par points lui-même a été confiée à de soi-disant « expert·e·s » : l’avenir de nos retraites est capturé par des instances technocratiques. Ces dernières décident de ce qui est « problématique » et décrètent les solutions à apporter, sans consulter aucun·e assuré·e ! 


La Sécurité sociale appartient à ceux qui cotisent. Nous rendrons aux syndicats de salarié·e·s, d’indépendant·e·s et de fonctionnaires un véritable rôle dans le pilotage de la Sécurité sociale. Mais surtout, nous rétablirons les élections à la Sécurité sociale, tenues de 1945 à 1967 puis, à nouveau, en 1983. C’est aux assuré·e·s de décider comment se répartissent les syndicats qui les représentent et administrent leurs cotisations, afin de rétablir de la démocratie sociale dans le pays. On pourrait également imaginer ouvrir les élections à toute personne ayant déjà cotisée. Que le Medef se présente donc, afin de mesurer sa représentativité ! Le salaire brut, tout entier, appartient aux travailleur·euse·s, ils doivent donc pouvoir peser sur les décisions et leurs syndicats ne peuvent être relégués à une simple gestion des caisses de retraites.