- Texte visé : Projet de loi instituant un système universel de retraite, n° 2623 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Amendement parent : Amendement n°2560
Au début de l’alinéa 4, ajouter le mot :
« pris ».
Sous-amendement de précision. Le Conseil d'Etat, dans son avis du 24 janvier 2020, formule une série de critiques. L'une des plus importante est sans doute le risque juridique que fait courir le choix de l'exécutif de renvoyer un nombre élevé de dispositions à des ordonnances : 29 sur une « quarantaine de questions », dont des « éléments structurants du nouveau système » comme les moyens de l'équilibre financier en 2027 ou encore les mesures de transition. Cela « fait perdre la visibilité d'ensemble [de la réforme] nécessaire à l'appréciation […] de sa constitutionnalité et de sa conventionnalité », avertit le Conseil d'Etat. C'est la raison pour laquelle il paraît indispensable que le Conseil d'Etat soit associé à la préparation des décrets et autres actes réglementaires qui viendront compléter cette loi.