Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 27 février 2020)
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Xavier Breton
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Bernard Perrut

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Parce qu’ils salarient plus d’1,8 million d’agents publics, les 35 000 employeurs publics locaux ne peuvent accepter que leur représentation dans la future gouvernance se résume à une présence symbolique.

 La réforme proposée pose donc de nombreuses interrogations aux employeurs publics locaux.

C’est le cas notamment de l’intégration des primes dans le calcul des pensions. Selon l’étude d’impact du projet de loi : « Les fonctionnaires peu ou pas primés, dont la carrière était ascendante verront leur pension baissée. ». Les agents de catégorie C, qui représentent 76 % des effectifs globaux, seront les premiers pénalisés.

 En outre, l’élargissement de l’assiette des cotisations, intégrant notamment les primes, se traduira par l’augmentation considérable des cotisations pour les employeurs territoriaux. L’absence d’estimations précises ne permet pas, à ce stade, la parfaite compréhension du projet.

Il est plus que nécessaire que prise en compte de la pénibilité au sein de la fonction publique territoriale. De même, il est regrettable que le futur dispositif n’offre plus le niveau de garanties actuelles et que le système de retraite pour invalidité qui concerne l’ensemble des agents reconnus inaptes soit désormais appelé à disparaitre.

Enfin, les maires de France s’inquiètent de l’absence de visibilité concernant les mécanismes de transition du dispositif actuel vers le nouveau système de retraite.

Il serait paradoxal que le projet de loi conduise à alourdir la charge de fonctionnement des collectivités et, en même temps, à diminuer de manière sensible les pensions des agents publics territoriaux.

Sur des enjeux tels, il est par ailleurs tout à fait ubuesque que l’AMF n’ait pas été associée à la concertation conduite depuis deux ans par le Gouvernement. Il faut espérer qu’elle puisse participer à la conférence de financement, dans le cadre de la coordination des employeurs publics territoriaux.

Pour toutes ces raisons, cet amendement supprime cet article.