Fabrication de la liasse

Sous-amendement n°1877

Déposé le mercredi 4 mars 2020
Retiré
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

À l’alinéa 3, substituer au mot :

« titulaire »

le mot : 

« détenteur ».

Exposé sommaire

Par ce sous-amendement nous souhaitons appuyer l’amendemet concerné qui souhaite encadrer la rémunération du médiateur national de l’énergie. Puisqu’il est ici question d’énergie, nous pouvons amplement faire le lien avec les régimes supplémentaires que vous cherchez à privilégier en faisant sortir des systèmes complémentaires les plus hauts revenus. Votre réforme est taillée de toute pièce pour AXA et Blackrock. Votre contre-réforme est profondément anti-écoloque. Le système par points mime la capitalisation qu’il encourage en individualisant tout le système des retraites. Il revient sur la logique de solidarité et d’entraide qui est essentielle dans un contexte d’urgence écologique, et démontre ainsi l’étendue de cet impensé dans les rangs du Gouvernement. En effet, c’est un système dans lequel il n’y a pas de mesures correctives pour lutter contre les inégalités et qui organise la sécession des riches vers la capitalisation. Cette réforme reste bloquée dans la logique productiviste. À l’évidence, nous devons absolument questionner notre rapport à la croissance et au travail. « Produire plus, pour consommer plus, pour produire plus, pour consommer plus » est une trajectoire qui mène dans le mur. La réforme du Gouvernement poursuit cette logique infernale.