- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi organique, après engagement de la procédure accélérée, relatif au système universel de retraite (n°2622)., n° 2687-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Amendement parent : Amendement n°1235
À l’alinéa 2, substituer aux mots :
« être supérieur au »
les mots :
« pas dépasser le ».
Ici, nous appuyons l'amendement 1235 qui vise à encadrer les revenus du président et des membres de la Commission d’accès aux documents administratifs.
Par ce sous-amendement nous souhaitons aborder le fond : à savoir la question du financement des retraites.
Certaines de ces caisses sont en déficit, alors que d’autres sont excédentaires. Mais contrairement à l’image véhiculée, c’est surtout du fait de la démographie, comme le note d’ailleurs la Cour des comptes en indiquant dans un rapport de 2017 que les financements publics nécessaires pour équilibrer les régimes spéciaux sont « principalement dus à une démographie défavorable ». Le modèle actuel est basé sur une logique de croissance infinie et insoutenable.
Nous disons que ce projet de loi repose sur un mensonge. En réalité, il n'y a aucun problème de financement.
Des politiques volontaristes pour créer des emplois dans la bifurcation écologique permettraient de répondre à l’urgence climatique et de garantir les pensions.
En effet, davantage d’emplois créés c'est davantage de cotisants et de cotisantes. "1 million d'emplois climat" c'est 13 milliard de plus pour financer les retraites. Et même si le gâteau ne grossit pas (du fait d'une croissance ralentie par exemple), il est possible de le partager de manière plus juste pour pérenniser le financement.
L’urgence est à consommer moins, répartir mieux. Pour cela, réduisons la part des actionnaires et augmentons les salaires !