- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi organique, après engagement de la procédure accélérée, relatif au système universel de retraite (n°2622)., n° 2687-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Amendement parent : Amendement n°1235
À l’alinéa 3, substituer aux mots :
« chaque année »
les mots :
« tous les ans ».
Ici, nous appuyons l'amendement concerné qui vise à encadrer les revenus des du président et des membres de la Commission d’accès aux documents administratifs.
Avec ce sous-amendement nous souhaitons aborder le fond : à savoir la question du financement des retraites.
Selon les dernières projections du Conseil d’orientation des retraites (COR), le système des retraites tel qu’il existe sans la réforme, devrait afficher un déficit compris entre 7,9 milliards et 17,2 milliards. Cet argument est mobilisé pour présenter la réforme des retraites comme une mesure de bon sens répondant à un impératif comptable. En effet, la réforme entraînerait une diminution de la part des retraites dans le PIB (12,9% en 2050, contre 13,4 sans la réforme), et annulerait ce déficit.
Cependant, prétendre qu’un impératif comptable contraindrait à un choix de société est un mensonge. Plutôt que de chercher à réduire le besoin de financement, au prix d’un allongement de la durée de cotisation et d’une réduction du niveau des pensions, nous pourrions au contraire choisir, comme ce fut le cas jusqu’à présent, d’adapter le niveau de financement à son besoin. Plusieurs sources de financement peuvent être dégagées.