- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi organique, après engagement de la procédure accélérée, relatif au système universel de retraite (n°2622)., n° 2687-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Amendement parent : Amendement n°1251
À l’alinéa 3, substituer aux mots :
« chaque année »
les mots :
« tous les ans ».
Ici, nous appuyons l'amendement concerné qui vise à encadrer les revenus du président et des membres de la Commission du secret de la Défense nationale.
Par ce sous-amendement nous souhaitons aborder le fond : à savoir la question du financement des retraites.
L’augmentation du taux de cotisations en parallèle de l’augmentation des salaires nets apparaît comme l’un des leviers de financement majeurs. Depuis 1967, le taux de cotisation de la Caisse nationale d’assurance vieillesse des travailleurs salariés (CNAVTS) a doublé : il est passé de 8,5% à 17,75%. Avec un point de cotisation en plus, les caisses d’assurance-vieillesse reçoivent environ 5 milliards d’euros supplémentaires. Dans notre contre-projet, nous proposons de les porter à hauteur de 19% au terme d’une négociation collective nationale, soit une hausse d’1,25 point.
Ainsi par exemple, une augmentation de 1 point de cotisation et de 2% d’un salaire brut de 2500€, se traduirait par une augmentation de cotisations de 38€ et une augmentation de salaire net de 15€. La hausse de cotisation (donc de la future retraite) ne se ferait pas au détriment du salaire net, les deux augmenteraient.