Fabrication de la liasse

Sous-amendement n°1900

Déposé le mercredi 4 mars 2020
Retiré
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

À l’alinéa 3, substituer au mot :

« titulaire »

le mot : 

« détenteur ».

Exposé sommaire

Ici, nous appuyons l'amendement concerné qui vise à encadrer les revenus du président et des membres de la Commission nationale du débat public.

Au-delà de ce sous-amendement, nous souhaitons marteler notre opposition à ce projet de loi qui est profondément inégalitaire.

Qui peut croire que le gouvernement qui s’est employé dès son arrivée au pouvoir à casser la règle commune qu’est le Code du travail au profit de la négociation entreprise par entreprise soit soucieux d’universalité ?

La réforme par points va en fait procéder à la création d’autant de régimes spéciaux qu’il y aura de générations ! Sous couvert de créer un régime unique, le gouvernement d’Edouard Philippe consacre la fin du caractère solidaire de notre système de retraites. La mise en place d’un système voulant qu’un euro cotisé ouvre les mêmes droits signifie l’absence de correctifs contre les inégalités.

Les personnes aux carrières hachées, avec des périodes de maladie, de maternité, ou de chômage subi cotiseront moins et disposeront donc de moins de points. Leur retraite en sera diminuée sans qu’aucun mécanisme de solidarité ne vienne corriger cette situation. La suppression des régimes spéciaux, qui représentent moins de 3% de la population active, telle que prévue par le gouvernement n’est qu’une diversion. Il fait le pari que la jalousie des Français·e·s entre eux serait supérieure à l’aspiration générale à partir en retraite à un âge décent avec une pension digne. La réforme par points accentue les inégalités dans la vie active et les prolonge dans la retraite.