Fabrication de la liasse

Amendement n°CL41

Déposé le vendredi 20 novembre 2020
Discuté
Rejeté
(mardi 24 novembre 2020)
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Gérard Leseul

Après l’alinéa 8, insérer l’alinéa suivant :

« À leur demande, le procureur de la République entend les victimes du préjudice écologique subi et/ou les associations de protection de l’environnement agrées avant la conclusion de la Convention judiciaire d’intérêt public. »

Exposé sommaire

Il s’agit d’un amendement de repli.

 

En l’état actuel, la victime d’un préjudicie écologique subi ne peut ni provoquer, ni s’opposer à la proposition de CJIP. Elle ne participe pas à la négociation du contenu de la CJIP, et ne peut que "transmettre au procureur de la République tout élément permettant d'établir la réalité et l'étendue de son préjudice."

 

Sous prétexte d’accélérer les procédures et de permettre le paiement d’amendes plus élevées car déterminées au regard du profit tiré de l’infraction, le mécanisme de la CJIP institue un système de justice négociée au bénéfice des entreprises. Cette justice négociée permet aux entreprises d’acheter leur impunité, contrairement à d’autres alternatives aux poursuites. A défaut, cet amendement permettrait aux victimes et ou associations  de faire valoir leurs observations avec la conclusion de la CJIP.