Fabrication de la liasse

Amendement n°174

Déposé le mercredi 9 septembre 2020
Discuté
Photo de madame la députée Sophie Panonacle

Sophie Panonacle

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Émilie Guerel

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Photo de monsieur le député Raphaël Gérard

Raphaël Gérard

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Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux

Stéphane Claireaux

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Béatrice Piron

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Photo de monsieur le député Yannick Haury

Yannick Haury

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Éric Bothorel

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Monica Michel-Brassart

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Coralie Dubost

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Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi

Jean-Marc Zulesi

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Photo de madame la députée Stéphanie Kerbarh

Stéphanie Kerbarh

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Chapitre III bis

Modification du code de justice administrative

Après l’article L. 311‑12 du code de justice administrative, il est inséré un article L. 311‑13 ainsi rédigé :

« Art. L. 311‑13. – Le Conseil d’État est compétent pour connaître en premier et dernier ressort des recours juridictionnels formés contre les décisions relatives aux installations de production d’énergie renouvelable en mer ainsi qu’à leurs ouvrages connexes, aux ouvrages des réseaux publics d’électricité afférents et aux infrastructures portuaires rendues nécessaires pour la construction, le stockage, le pré-assemblage, l’exploitation et la maintenance de ces installations et ouvrages. La liste de ces décisions est fixée par décret en Conseil d’État. 

 Dans un délai d’un mois à compter du dépôt du recours, le Conseil d’État informe les parties du calendrier d’instruction envisagé. »

Exposé sommaire

Le développement de l’éolien en mer tarde encore à se concrétiser en France compte tenu de la longueur des procédures et des délais de traitement du contentieux, mettant en péril l’atteinte de nos objectifs climatiques. Il est important de rappeler que la France ne compte toujours aucun parc éolien en mer alors que plus de 5000 éoliennes sont installées au large de l’Europe. A cet effet, le futur projet de programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit un calendrier régulier d’appels d’offres pour l’éolien en mer avec la sélection d’un lauréat par an jusqu’en 2028.

Attribuer au Conseil d’État une compétence directe pour les projets d’énergies renouvelables en mer permettrait de réduire de 14 mois en moyenne la durée des contentieux. Le lauréat d’un appel d’offres bénéficierait ainsi d’une meilleure visibilité sur le planning de développement du projet et pourrait engager plus rapidement et au meilleur coût la fabrication des composants, puis la construction de l’installation.

Ainsi, afin d’accélérer le temps de concrétisation des projets d’énergies marines renouvelables et donner de la visibilité aux industries fabriquant les composants de ces parcs, il est nécessaire de poursuivre les mesures de simplification administrative et de confier au Conseil d’État la compétence en premier et dernier ressort pour connaitre des litiges relatifs à l’éolien offshore.