Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Paula Forteza

Paula Forteza

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Photo de madame la députée Delphine Bagarry

Delphine Bagarry

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Photo de madame la députée Émilie Cariou

Émilie Cariou

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Photo de madame la députée Annie Chapelier

Annie Chapelier

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Photo de monsieur le député Guillaume Chiche

Guillaume Chiche

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Photo de madame la députée Yolaine de Courson

Yolaine de Courson

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Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman

Jennifer De Temmerman

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Photo de madame la députée Albane Gaillot

Albane Gaillot

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Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière

Hubert Julien-Laferrière

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Photo de monsieur le député Sébastien Nadot

Sébastien Nadot

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Photo de monsieur le député Matthieu Orphelin

Matthieu Orphelin

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Photo de monsieur le député Aurélien Taché

Aurélien Taché

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Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell

Frédérique Tuffnell

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Photo de monsieur le député Cédric Villani

Cédric Villani

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Photo de madame la députée Martine Wonner

Martine Wonner

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Supprimer cet article.

Exposé sommaire

L’article 42 de la loi n° 2016‑1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique impose une obligation de mise en conformité de tout équipement radioélectrique avec la norme IPV6, à compter du 1er janvier 2018. La norme IPV6 est une norme internationale de format d’adresse IP (Internet protocol). La volonté du législateur d’imposer cette norme est la conséquence d’une pénurie d’adresses IPV4, communément utilisées pour les équipements radioélectriques.

L’article 47 du présent projet de loi entend supprimer cette obligation de mise en conformité à la norme IPV6. L’explication donnée par l’étude d’impact est édifiante, expliquant que l’article 42 de la loi pour une République numérique « contraint les industriels à adapter leurs produits à la norme IPV6 exclusivement, sans leur laisser la possibilité de choisir une autre norme permettant d’atteindre le même objectif ». Il n’existe technique pas d’autres alternatives que ce passage à l’IPV6.

Cette même étude d’impact évoquerait une soi-disant sur transposition de la directive 2014/53/UE, et notamment son article 3. L’article 3 de la présente directive évoque effectivement les exigences essentielles devant être respectées par les équipements radioélectriques. Ces exigences essentielles doivent cependant être traduite techniquement par une norme, celle que constitue l’IPV6.

La Direction Générale des Entreprises a indiqué récemment dans un courrier « partager les préoccupations […] concernant la raréfaction du stock d’adresses IP définies selon le protocole IPv4, ainsi que les enjeux liés à la transition vers le protocole IPv6 » et que « les autorités françaises vont proposer à la présidence du Conseil de l’Union européenne qu’elle mette à l’agenda d’un groupe de travail du Conseil « Télécommunications et société de l’information » la question de la transition vers l’IPv6 et qu’elle saisisse de l’Organe des régulateurs européens des communications électroniques (ORECE) pour avis sur ce dossier. ».

La France entendait montrer l’exemple en matière de gouvernance de l’Internet, en imposant une solution de pérennité dans la loi de 2016. La suppression de cet article est un très mauvais signal pour l’avenir l’avenir d’un réseau saturé qui ne peut déjà plus répondre à la demande d’adresses IPV4.