- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, portant diverses dispositions urgentes pour faire face aux conséquences de l'épidémie de covid-19 (n°2907)., n° 2915-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’alinéa 3, après le mot :
« législatives »,
insérer les mots :
« , à l’exception de celles concernant la transition écologique, la protection de l’environnement et de la biodiversité et l’économie circulaire, ».
Cet amendement a pour objet de restreindre l’habilitation à prendre par ordonnance des mesures permettant de reporter au plus tard jusqu’au 1er janvier 2022 la date d’entrée en vigueur ou d’application de dispositions législatives.
Le Gouvernement s’est engagé en commission à supprimer l’habilitation à légiférer par ordonnance au profit de dispositions législatives précises, et à ne revenir sur aucun engagement en matière de transition écologique et notamment d’économie circulaire. Cet amendement est donc déposé dans l’attente de la nouvelle rédaction qui devrait être proposée par le Gouvernement.
Telle qu’elle est pour l’instant inscrite dans le texte, cette habilitation permettrait notamment de repousser la mise en oeuvre de dispositions législatives contribuant à la transition écologique, laquelle est pourtant indispensable et urgente puisque l’on sait que ne pas mener cette transition au plus vite veut dire préparer de nouvelles crises. Il est par exemple question de repousser l’entrée en vigueur de dispositions de la loi économie circulaire. Or cette loi est nécessaire pour préparer une transition vers une économie plus résiliente. Il est donc particulièrement nécessaire de ne pas repousser son entrée en vigueur, ni celle d’autres dispositions législatives en matière de transition écologique et de protection de l’environnement.