Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Christophe Bouillon
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

A l'alinéa 9, supprimer les mots :

« en excluant le classement sans suite et ».

Exposé sommaire

S'agissant du classement, il est toujours notifié au plaignant, et cela peut donner lieu à recours, c'est le droit positif (article 40-2 et article 40-3 du Code de Procédure Pénale). Cette possibilité de classement pour motif d'inopportunité de poursuites au regard du délai écoulé qui sera particulièrement long, pourrait à tout le moins être ouverte pour les infractions exemptes de victimes, ou en aménageant une voie d'accès rapide à l'indemnisation de la victime au civil.

Cette possibilité exceptionnelle aurait du sens car certains tribunaux ont un fort taux de relaxe lié au développement des modes de poursuites par convocation par un officier de police judiciaire, qui sont certes plus efficaces, mais moins rigoureux. Le magistrat du parquet qui délivre une COPJ, le fait sur la base d’un rapport oral qui peut manquer de précision. L’étude du dossier « papier » peut confirmer l’utilité d’un classement auquel s’ajoute l’absence de pertinence du délai constaté.

Les procureurs vont modifier radicalement les modes de poursuite et il est pragmatique d’admettre dans ce contexte très particulier, le classement qui peut avoir du sens, s’il n’y a pas de victime, si vu le temps écoulé la poursuite de l’infraction ne s’impose plus parce que le délinquant n’a pas réitéré et si l’accès à l’indemnisation de la victime est facilité.

Au regard de la situation actuelle dans les tribunaux (des milliers de dossiers envahissent les greffes), les effectifs de l'ordre de 70 % et la difficulté de mettre en place un traitement fluide, la justice retrouverait son office de régulation des rapport sociaux actuels, et serait moins déconnectée en affichant une temporalité adaptée aux jugements rendus.