Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député M'jid El Guerrab
Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva
Photo de monsieur le député Michel Castellani
Photo de monsieur le député Jean-Michel Clément
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de monsieur le député Charles de Courson
Photo de madame la députée Jeanine Dubié
Photo de madame la députée Frédérique Dumas
Photo de monsieur le député Yannick Favennec-Bécot
Photo de madame la députée Sandrine Josso
Photo de monsieur le député François-Michel Lambert
Photo de monsieur le député Jean Lassalle
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Matthieu Orphelin
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de madame la députée Sylvia Pinel
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de monsieur le député Philippe Vigier

Supprimer l'alinéa 5.

Exposé sommaire

La prolongation des dispositions de l’ordonnance n° 2018-1128 du 12 décembre 2018 n’apparaît pas pertinente alors même que son rapport d’évaluation n’a toujours pas été remis au Gouvernement (date de remise : 1er octobre 2020). Or, un an et demi après sa promulgation, la Commission des affaires économiques du Sénat dresse un rapport complet "Loi Egalim : un an après : le compte n'y est pas" dont il ressort notamment que cette loi a entrainé des effets pervers sur le quotidien du consommateur comme : une augmentation des prix pour le consommateur (1), des changements dans la composition des linéaires des grandes surfaces (2), ou une baisse de la générosité promotionnelle (3).

La baisse de la générosité promotionnelle a clairement impacté le pouvoir d’achat des Français.
Dans le contexte de crise économique à venir, il est essentiel de revenir sur cette loi.
Par ailleurs, l’esprit de la loi était d’augmenter le seuil de revente à perte et d’encadrer les promotions afin que la hausse des prix ruisselle jusqu’à l’amont de la chaîne, c’est-à-dire jusqu’aux agriculteurs et producteurs. Or, on constate aujourd’hui la poursuite de la baisse générale des prix d’achat de la grande distribution aux fournisseurs (qui ne sont même pas les premiers maillons de la chaîne) de – 0,4 % selon l’observatoire des négociations commerciales.