Fabrication de la liasse
Non soutenu
(jeudi 9 juillet 2020)
Photo de monsieur le député Raphaël Gérard
Photo de madame la députée Sandrine Mörch
Photo de monsieur le député Saïd Ahamada
Photo de madame la députée Fiona Lazaar
Photo de madame la députée Stéphanie Atger
Photo de madame la députée Fabienne Colboc
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de madame la députée Charlotte Parmentier-Lecocq
Photo de madame la députée Stéphanie Do
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de madame la députée Bénédicte Pételle
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Pascal Bois
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de monsieur le député Matthieu Orphelin
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée Maina Sage
Photo de madame la députée Albane Gaillot
Photo de madame la députée Aina Kuric
Photo de monsieur le député Gabriel Serville

Le bénéfice, pour le Centre national du cinéma et de l’image animée, des subventions de l’État prévues à l’article L. 114‑1 du code du cinéma et de l’image animée, au titre des crédits ouverts par la présente loi de finances rectificative est subordonné à la souscription d’engagements précis en matière de soutien à la création et la diffusion d’œuvres cinématographiques, audiovisuelles ou multimédia favorisant la représentation de la diversité de la société française, y compris dans sa dimension ultramarine.

Exposé sommaire

Le soutien public au financement de la filière audiovisuelle est légitime dans la mesure où il est une condition indispensable à la vitalité de l’industrie cinématographique française et au rayonnement culturel de notre pays à l’international.

Pour autant, ce soutien de l’État doit être exigeant et s’accompagner de la réaffirmation d’un objectif de promotion de la diversité dans le monde du cinéma, que ce soit par la production et la création de contenus participant d’une meilleure représentation de l’ensemble des composantes de la société française, par l’émergence de nouveaux talents issus de cette diversité ou bien l’émergence de nouveaux types d’écriture participant de cette diversité. 

Les récent mouvements sociaux contre le racisme ont rappelé l’importance du poids des stéréotypes raciaux dans notre imaginaire collectif et l’impact des biais cognitifs qui en découlent sur les relations police-population.  Dans ce contexte, la lutte contre le racisme doit s’accompagner d’une déconstruction des représentations sociales liées aux minorités visibles, notamment grâce à une promotion d’une visibilité positive. Le rôle du champ audiovisuel en la matière est fondamental. 

Depuis 2019, le CNC a adopté des mécanismes incitatifs en vue de promouvoir la place des femmes dans le monde du cinéma. Il serait opportun qu’en contreparties des aides de l’État, des dispositifs similaires soient déployés pour promouvoir une meilleure représentation de la diversité de la société française.