Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 9 juillet 2020)
Photo de monsieur le député Didier Baichère
Photo de monsieur le député Damien Adam
Photo de madame la députée Ramlati Ali
Photo de monsieur le député Patrice Anato
Photo de monsieur le député Christophe Blanchet
Photo de monsieur le député Pascal Bois
Photo de madame la députée Aude Bono-Vandorme
Photo de madame la députée Yaël Braun-Pivet
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
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Photo de madame la députée Céline Calvez
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Sylvie Charrière
Photo de madame la députée Fannette Charvier
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Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de madame la députée Mireille Clapot
Photo de madame la députée Christine Le Nabour
Photo de madame la députée Fabienne Colboc
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Photo de madame la députée Stella Dupont
Photo de madame la députée Catherine Fabre
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Photo de madame la députée Perrine Goulet
Photo de madame la députée Carole Grandjean
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de madame la députée Christine Hennion
Photo de madame la députée Danièle Hérin
Photo de madame la députée Caroline Janvier
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de monsieur le député Rodrigue Kokouendo
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de madame la députée Anne-Christine Lang
Photo de madame la députée Frédérique Lardet
Photo de madame la députée Fiona Lazaar
Photo de monsieur le député Gaël Le Bohec
Photo de monsieur le député Didier Le Gac
Photo de madame la députée Annaïg Le Meur
Photo de madame la députée Nicole Le Peih
Photo de monsieur le député Jean-Claude Leclabart
Photo de madame la députée Charlotte Parmentier-Lecocq
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de monsieur le député Jacques Maire
Photo de monsieur le député Jacques Marilossian
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Photo de monsieur le député Stéphane Mazars
Photo de monsieur le député Jean François Mbaye
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
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Photo de madame la députée Catherine Osson
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Photo de madame la députée Michèle Peyron
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Photo de madame la députée Barbara Pompili
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Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de madame la députée Cathy Racon-Bouzon
Photo de monsieur le député Hugues Renson
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de madame la députée Laëtitia Romeiro Dias
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de madame la députée Nathalie Sarles
Photo de monsieur le député Bruno Studer
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de madame la députée Liliana Tanguy
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de monsieur le député Jean-Louis Touraine
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de madame la députée Nicole Trisse
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de madame la députée Marie-Christine Verdier-Jouclas
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de madame la députée Souad Zitouni
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi

I. – 1. Le bénéfice, pour les entreprises soumises à l’obligation de déclaration de performance extra-financière prévue à l’article L. 225‑102‑1 du code de commerce :

a) des subventions publiques versées, à compter de la publication de la présente loi de finances rectificative n° , au titre des crédits ouverts par la loi n° 2020‑289 du 23 mars 2020 de finances rectificative, la loi n° 2020‑473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020 et la présente loi de finances rectificative n° ;

b) des garanties de prêts mentionnée au I de l’article 6 de la loi n° 2020‑289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et octroyées à compter de la publication de la présente loi de finances rectificative n° ;

c) de participations financières de l’État par l’intermédiaire de l’Agence des participations extérieures de l’État ;

d) des remboursements anticipés mentionnés à l’article 2 de la présente loi de finances rectificative n° ;

e) des dispositifs de réassurance mentionnés à l’article de la loi n° 2020‑289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 ;

f) des plans d’apurement mentionnés au VI de l’article 18 de la présente loi de finances rectificative n° 

est subordonné à la souscription, par lesdites entreprises, d’engagements précis en matière de développement de l’apprentissage et des stages pour les étudiants ou les demandeurs d’emploi, d’actions d’insertion par l’activité économique pour les personnes éloignées de l’emploi ou en situation de handicap, d’un accord ou plan d’action sur l’égalité professionnelle et du maintien des engagements en matière de dépenses de formation pour les salariés desdites entreprises.

2. Les engagements mentionnés au 1 du I doivent soit faire l’objet d’un premier plan d’action s’il n’existe pas, soit être conformes d’une année sur l’autre au niveau des engagements du bilan social de l’année 2019 de l’entreprise. Ces informations sont contenues dans la base de données économiques et sociales de l’entreprise.

3. Le respect des engagements de l’entreprise est évalué par les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi sur la base des bilans sociaux fournis par l’entreprise.

II. – Le non-respect, par les entreprises mentionnées au 1 du I, de l’obligation de présenter un plan d’action ou de maintenir les engagements d’une année sur l’autre est passible d’une sanction équivalente à celle prévue par le décret n° 2019‑382 du 29 avril 2019 portant application des dispositions de l’article 104 de la loi n° 2018‑771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel relatif aux obligations en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans l’entreprise.

Exposé sommaire

La crise sanitaire du Covid-19 a très grandement fragilisé l’économie française, appelant l’État à soutenir financièrement les entreprises en difficulté. Toutefois, afin de ne pas aggraver la crise sociale, il est urgent que les entreprises accélèrent leur engagement social sur leurs territoires. Outre la nécessité de soutenir les entreprises, cet amendement entend ainsi favoriser l’engagement social des entreprises, au travers de l’apprentissage et des stages, de l’insertion par l’activité économique des personnes handicapées et éloignées de l’emploi, et de l’inclusion économique des personnes prêtes à l’emploi ou proches de l’emploi, mais dont les compétences sont en inadéquation avec des besoins actuels ou à venir des recruteurs, ou discriminées à l’embauche.

 

Il convient par ailleurs de garantir la stabilité des dépenses de formation à destination des salariés pour s’assurer que les compétences disponibles permettent un niveau élevé d’employabilité.

 

Cet amendement vise à répondre aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies approuvés par la France le 2 août 2015, en particulier l’objectif n° 10 relatif à la réduction des inégalités, et plus précisément son 3e point qui vise à « assurer l’égalité des chances et réduire l’inégalité des résultats, notamment en éliminant les lois, politiques et pratiques discriminatoires et en promouvant l’adoption de lois, politiques et mesures adéquates en la matière. »