Fabrication de la liasse
Non soutenu
(jeudi 9 juillet 2020)
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de madame la députée Bérangère Abba
Photo de monsieur le député Florent Boudié
Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
Photo de monsieur le député Sébastien Cazenove
Photo de monsieur le député Jean-Charles Colas-Roy
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Photo de madame la députée Laurence Gayte
Photo de monsieur le député Raphaël Gérard
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Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de madame la députée Stéphanie Kerbarh
Photo de monsieur le député Jacques Krabal
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de madame la députée Sandra Marsaud
Photo de madame la députée Patricia Mirallès
Photo de madame la députée Sandrine Mörch
Photo de monsieur le député Adrien Morenas
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de monsieur le député Hervé Pellois
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de monsieur le député Denis Sommer
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de madame la députée Mireille Robert
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de monsieur le député Vincent Thiébaut
Photo de madame la députée Huguette Tiegna
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de madame la députée Souad Zitouni

I. – À l’alinéa 4, après le mot :

« aérien »,

insérer les mots :

« , du transport ferroviaire de marchandises ».

II. – Compléter cet article par l’alinéa suivant : 

« X. - La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par la majoration des droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. »

Exposé sommaire

Le fret ferroviaire français a répondu présent face à la crise du Covid19 de façon exemplaire. Grâce à la mobilisation de ses personnels, le secteur a réussi à opérer en moyenne jusqu’à 60% de sa capacité nominale pendant le confinement participant activement au maintien de la chaîne logistique d'approvisionnement.

Pourtant son engagement et son efficacité dans la crise ne peuvent cacher les difficultés du fret ferroviaire français. Le mouvement social sur la réforme des  retraites est venu fragiliser un équilibre économique déjà instable, avec près de 65 millions d'euros de pertes soit 80% du chiffre d'affaires du secteur. La crise du Covid-19 a aggravé la situation puisque le secteur a tout de même enregistré une baisse de 40% des trafics pendant la crise.

Les opérateurs fonctionnent encore aujourd'hui à environ à environ 65% de leurs capacités ce qui n'est pas supportable pour des entreprises qui ont des frais fixes peu compressibles et des surcoûts opératoires, malgré l’effet bénéfique du dispositif de chômage partiel.

A l'heure de la transition écologique les bénéfices du fret ferroviaire ne sont pas à prouver: impact carbone marginal, maillage territorial extrêmement fin, connectivité sur l'Europe et avec les pôles d'échanges portuaires et aéroportuaires. Conscient de ce potentiel la loi d'orientation des mobilités a acté l’élaboration d'une stratégie nationale pour le fret ferroviaire d'ici au 1er janvier 2021.

Mais il faut aider le secteur à tenir jusque là, en particulier ses acteurs les plus vulnérables, dans les territoires tels que les opérateurs ferroviaires de proximité, les détenteurs de wagons, et de nombreux fournisseurs et équipementiers

C'est pourquoi cet amendement vise à rendre éligible le secteur du transport ferroviaire de marchandises au dispositif exceptionnel d'exonération de cotisations patronales et contributions sociales au même titre que le transport de tourisme et le transport aérien, pour aider le secteur à tenir le choc et envoyer un signal politique fort dans sa direction