Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 9 juillet 2020)
Photo de madame la députée Aurore Bergé
Photo de monsieur le député Michel Herbillon
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de madame la députée Camille Galliard-Minier
Photo de madame la députée Sophie Mette
Photo de madame la députée Anne-Christine Lang
Photo de madame la députée Pascale Fontenel-Personne
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de madame la députée Stéphanie Atger
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de madame la députée Blandine Brocard
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Cathy Racon-Bouzon
Photo de monsieur le député Rémy Rebeyrotte
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de monsieur le député Sylvain Maillard
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de madame la députée Valérie Thomas
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de madame la députée Brigitte Kuster

I. – L’article 220 sexies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du III, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 30 % » et sont ajoutés les mots : « entre le 1er mai 2020 et le 31 décembre 2021 ».

2° Au du 2 du VI, le montant : « 1 150 € » est remplacé par le montant « 1 725 € ».

II. – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. 

Exposé sommaire

La crise sanitaire et économique a frappé de plein fouet l’ensemble des secteurs de production audiovisuelle et cinématographique, qu'ils relèvent du documentaire, de la fiction ou de l'animation.

Aussi, les contraintes qui s’appliquent à la production cinématographique s’appliquent tout autant aux œuvres audiovisuelles documentaires, d’animation et de fiction. En effet, toutes sont confrontées à des surcoûts très importants non seulement à travers la mise en place de protocoles sanitaires stricts mais aussi par le décalage des productions.

Cependant, le crédit d'impôt en matière audiovisuelle permet actuellement une société de production de déduire de son imposition seulement 20% de certaines dépenses de production pour les œuvres audiovisuelles documentaires quand le taux du crédit d’impôt sur les œuvres cinématographiques est lui à 30%.

Dans ce contexte post-crise et afin de favoriser la reprise de l’activité dans ces secteurs durement fragilisés, il s’agit de rompre cette inégalité afin de donner davantage de lisibilité au dispositif, et permettre à tout un secteur de traverser cette période difficile.

Le présent amendement propose donc, durant une période transitoire, d’aligner le taux du crédit d’impôt audiovisuel pour les œuvres audiovisuelles documentaires à celui du crédit d’impôt applicable aux œuvres cinématographiques. En outre, afin de garder la cohérence du crédit d’impôt audiovisuel, cet amendement propose que cette bonification soit accompagnée d’une augmentation proportionnelle des plafonds par minute produite et livrée.