Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 8 juillet 2020)
Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de madame la députée Émilie Cariou
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de monsieur le député Guillaume Chiche
Photo de madame la députée Yolaine de Courson
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de madame la députée Paula Forteza
Photo de madame la députée Albane Gaillot
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de monsieur le député Matthieu Orphelin
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sabine Thillaye
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de monsieur le député Cédric Villani
Photo de madame la députée Martine Wonner

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
ProgrammesAutorisations d’engagement suppl. ouvertesAutorisations d’engagement annuléesCrédits de paiement suppl. ouvertsCrédits de paiement annulés
Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements-340 000 000000
Concours spécifiques et administration0000
Fonds d’aide à la transition alimentaire de la restauration collective publique(ligne nouvelle)+340 000 000000
TOTAUX0000
SOLDE00
Exposé sommaire

Le présent amendement s’inspire de la proposition SN.1.1.1 de la Convention Citoyenne pour le Climat : « Mettre en place une prime à l'investissement pour les établissements permettant de s'équiper en matériel, de former les personnels, de mener des campagnes de sensibilisation, afin d'atteindre les objectifs de la loi EGALIM ».

L’article 24 de la loi n°2018-938 du 30 octobre 2018 dite loi EGALIM fixe l’obligation au 1er janvier 2022 d’une part de 50% de produits qui satisfont des exigences environnementales (agriculture biologique, éco-labélisation, certification haute valeur environnementale…) dans la restauration collective.

Pour atteindre soutenir les actions des collectivités, cet amendement propose une aide à l’investissement qui permettra l’achat du matériel (salades bars, légumerie, table de tri, composteurs, etc.), de mener des campagnes de sensibilisation (sur les menus végétariens et la lutte contre le gaspillage alimentaire par exemple), de former les personnels, et de participer à la structuration des filières locales.

Une enquête menée par Restau’co et la FNH (Fondation Nicolas Hulot), a évalué l’investissement nécessaire à 99 centimes par repas, qui se répartissent comme ceci :

·       0,7 ct pour des campagnes de sensibilisation ;

·       95,2 ct pour l’adoption de nouvelles pratiques (formation des personnels, investissement en matériels) ;

·       2,7 ct pour participer à la structuration des filières locales (plateformes logistiques d’approvisionnement, ateliers de transformation, participation à la gouvernance alimentaire locale).

Cet amendement vise ainsi à créer un « Fonds d’aide à la transition alimentaire de la restauration collective publique » doté de 340 millions d’euros afin de soutenir les investissements des collectivités locales dans la transition alimentaire de la restauration collective publique. Cette dotation en AE est orientée vers le programme ainsi créé dans la mission Relations avec les collectivités territoriales.

En raison des dispositions de l’article 40 de la Constitution, le présent amendement procède par redéploiement imputé sur l’action 01 Soutien aux projets des communes et groupements de communes du programme 119 Concours financier aux collectivités territoriales et à leurs groupements, de la mission Relations avec les collectivités territoriales, hors titre 2. Pour autant, l’intention des auteurs du présent amendement n’est nullement d’affaiblir les moyens des collectivités territoriales. Il appartient au Gouvernement de lever le gage ou de proposer une autre imputation budgétaire.