Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 9 juillet 2020)
Photo de madame la députée Frédérique Lardet
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de madame la députée Huguette Tiegna
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de madame la députée Martine Leguille-Balloy
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de madame la députée Sandrine Josso
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Didier Martin
Photo de monsieur le député Christophe Blanchet
Photo de monsieur le député Xavier Batut
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de madame la députée Pascale Boyer
Photo de madame la députée Graziella Melchior
Photo de monsieur le député Cédric Roussel
Photo de madame la députée Valérie Petit

I. – Au premier alinéa du III de l’article 220 octies du code général des impôts, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2024 ».

II. – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

Afin de soutenir les disquaires, distributeurs et producteurs phonographiques qui connaissent des difficultés économiques importantes du fait de la fermeture des points de vente de supports physiques de musique enregistrée, ainsi que les éditeurs, un Fonds de secours à la musique enregistrée d’1 million d’euros a été créé par le Centre national de la musique (CNM), grâce à une dotation de la direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) du ministère de la Culture.

Toutefois, les entreprises de production phonographique au sens de l'article L. 213-1 du code de la propriété intellectuelle, ont un réel besoin de prévisibilité quant aux années à venir durant lesquelles ils devront se relancer. C’est pourquoi, cet amendement propose de proroger de deux années le crédit d'impôt destiné à ce secteur. Si le projet de loi de finances pour 2019 a déjà permis de proroger ce dispositif jusqu'en 2022, une nouvelle prorogation enverrait un signal positif au secteur.