Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 1 juillet 2020)
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

L’article 265 nonies du code des douanes est ainsi modifié :

1° Aux deux premiers alinéas, l'année : « 2013 » est remplacée par l'année : « 2019 » ;

2° Au troisième alinéa, l'année : « 2014 » est remplacée par l'année : « 2019 ». 

Exposé sommaire

Les mesures de confinement décidées pour endiguer la pandémie de Covid-19 ont eu pour effet immédiat d’accroître En zone gendarmerie, elles ont augmenté de «32% en une semaine», a indiqué le ministre de l’Intérieur, et dans la zone de la préfecture de police de Paris, une hausse de «36% en une semaine» a été enregistrée. Face à cette situation, ce troisième projet de loi de finances rectificatives ne prévoit qu’une enveloppe de 7 millions d'euros supplémentaires pour la lutte contre les violences faites aux femmes, dont 4 millions d'euros de crédits budgétaires supplémentaires, pour soutenir les associations de terrain, l’accompagnement psychologique et social et pérenniser les solutions d’hébergement.

Des réponses dérisoires, au regard de l’enjeu, pour ce qui devait s’inscrire dans la “grande cause du quinquennat” d’après le président de la République. En réalité, le budget alloué aux droits des femmes représente 0,0066% du budget national. Cela fait 0,34€ par citoyen·ne. En Espagne, l’effort est plus de deux fois supérieur à celui de la France.

Par cet amendement, nous demandons donc le financement d’un véritable plan de lutte contre les violences conjugales, financé par la suppression des exonérations de taxe carbone pour les grandes entreprises. Il s’agit ainsi d’allouer des moyens supplémentaires à la formation des professionnels en lien avec les femmes ayant subi des violences, d’améliorer les dispositifs d’hébergement d’urgence, de mettre en place une politique de sensibilisation ambitieuse, alors le volet éducation est absent des timides dispositifs proposés par le gouvernement jusqu’à présent.