Fabrication de la liasse

Amendement n°CF1243

Déposé le vendredi 19 juin 2020
Discuté
Rejeté
(mercredi 24 juin 2020)
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de madame la députée Huguette Bello
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
ProgrammesAutorisations d’engagement suppl. ouvertesAutorisations d’engagement annuléesCrédits de paiement suppl. ouvertsCrédits de paiement annulés
Prise en charge du dispositif exceptionnel de chômage partiel à la suite de la crise sanitaire0000
Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire0000
Renforcement exceptionnel des participations financières de l’État dans le cadre de la crise sanitaire0+5 000 000 0000+5 000 000 000
Compensation à la sécurité sociale des allègements de prélèvements pour les entreprises les plus touchées par la crise sanitaire (nouveau)0000
Fonds de garantie salaire-formation(ligne nouvelle)+5 000 000 0000+5 000 000 0000
TOTAUX+5 000 000 000+5 000 000 000+5 000 000 000+5 000 000 000
SOLDE00
Exposé sommaire

Au sein de la mission Plan d’urgence face à la crise sanitaire, le présent amendement vise à annuler 5 milliards d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur le programme budgétaire « Renforcement exceptionnel des participations financières de l’État dans le cadre de la crise sanitaire », et de les affecter à un nouveau programme budgétaire intitulé « fonds de garantie salaire-formation ». L’idée étant, bien sûr, que le Gouvernement lève ensuite le gage.

La crise économique que nous traversons entraine et entrainera de nombreuses destructions d’emplois auxquelles il convient de répondre urgemment. Si le dispositif d’activité partielle mis en place par le Gouvernement pendant le confinement a permis de maintenir une majorité d’emplois et éviter de nombreuses défaillances d’entreprises, il faut s’attendre à de nombreuses faillites et suppressions de postes dans les prochains mois à mesure que l’État se désengagera de son soutien financier au secteur privé.

Ce bouleversement doit constituer l’opportunité pour adapter notre modèle de développement en prenant en compte, notamment, les enjeux liés à la transition écologique, ce qui suppose de repenser de nombreuses activités économiques et industrielles ainsi que les emplois nécessaires à cette transformation. Dans ce contexte, de nouvelles protections sociales sont nécessaires pour le monde du travail.

Cet amendement propose donc la mise en place d’un fonds de garantie salaire-formation, qui permettra de financer le dispositif du même nom présenté dans notre proposition de loi 3007 visant l’instauration d’une garantie salaire‑formation au service de la transition écologique et sociale de l’économie.

Ce fonds et le dispositif de garantie salaire-formation qui y est associé permettra proposer des dispositifs d’appui rapidement opérationnels au service des salariés privés d’emploi dans le cadre de la crise économique qui vient ; inventer de nouveaux outils de sécurisation des salariés permettant une continuité de leurs droits sociaux indépendamment de leur statut ; et penser des politiques d’emploi et de formation au service d’une transformation écologique et sociale de notre économie.