Fabrication de la liasse

Amendement n°CF1412

Déposé le vendredi 19 juin 2020
Discuté
Non soutenu
(mercredi 24 juin 2020)
Photo de madame la députée Marjolaine Meynier-Millefert
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de monsieur le député Adrien Morenas
Photo de monsieur le député Jean-Michel Mis
Photo de monsieur le député Xavier Batut
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de madame la députée Sandra Marsaud
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Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
Photo de monsieur le député Rodrigue Kokouendo
Photo de monsieur le député Frédéric Descrozaille
Photo de madame la députée Jacqueline Dubois
Photo de madame la députée Alice Thourot
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de madame la députée Aude Bono-Vandorme
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de monsieur le député Philippe Folliot
Photo de madame la députée Laëtitia Romeiro Dias
Photo de madame la députée Barbara Pompili

L’article 46 de la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012 est ainsi modifié :

I.- Le tableau du second alinéa du I est ainsi modifié : la cinquième ligne est supprimée.

II.- Le III bis est supprimé.

III.- La perte de recettes résultant pour l'État des I. et II. ci-dessus est compensée, à due concurrence, par la création d'une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

Le mécanisme du plafond mordant vise la ponction par l’Etat des recettes des agences de l’eau au-delà du montant maximum de prélèvement des redevances. Ce plafond limite la capacité d’action des agences alors même que le 11ème programme élargit leur champ d’action et que la crise du Covid-19 va nécessiter un accompagnement supplémentaire des collectivités (surcoûts liés à la gestion des boues d’épuration, à la mise en sécurité des chantiers…) ainsi qu’un plan de relance après 2 mois d’arrêt et une conjoncture difficile. De plus, le déficit en investissement dans les infrastructures de l’eau a été estimé à environ 2 milliards d’euros par an lors des Assises de l’Eau.

Cet amendement vise donc à supprimer le plafond mordant afin que les agences de l’eau puissent disposer de moyens en adéquation avec les enjeux d’aujourd’hui et des années à venir. Au-delà des mesures à court terme, il est nécessaire que les agences de l’eau puissent œuvrer efficacement à la résilience du secteur de l’eau face aux crises actuelles et futures : entretien et renouvellement du patrimoine, adaptation au changement climatique (travaux d’interconnexion pour sécuriser l’approvisionnement en eau potable, réutilisation des eaux non conventionnelles…), pollutions émergentes.

 


Cet amendement a été proposé par la FNTP.