Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 24 juin 2020)
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Ericka Bareigts
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Luc Carvounas
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joaquim Pueyo
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

I. - A l’alinéa 2, substituer aux mots :

« moyens perçus entre 2017 et »,

les mots :

« perçus en ».

II. - En conséquence à l’alinéa 23, procéder à la même substitution.

III. - En conséquence, l’alinéa 41 est ainsi modifié :

a) Le mot : « moyen » est supprimé ;

b) Les mots : « entre 2017 et », sont remplacés par le mot : « en ».

IV. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la majoration du taux du 1° du B du 1 de l’article 200 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

Le présent amendement des députés Socialistes et apparentés vise à simplifier et rendre plus juste le mécanisme de compensation de pertes de recettes des collectivités par l’État en ne retenant que l’exercice 2019 comme exercice de référence.

En effet, les collectivités locales n’ont pas contrairement à l’État la possibilité de voter des budgets en déséquilibre ou d’emprunter pour combler un déficit de fonctionnement. La grande majorité de leurs dépenses sont rigides car relevant de leur masse salariale ou de services publics dont le périmètre ne peut aisément être modifié en cours d’exercice budgétaire. Dès lors qu’elles n’ont donc pas de flexibilité budgétaire, la juste compensation de l’État doit se faire au plus près du produit de l’exercice précédent, exercice servant habituellement de base à la construction d’un budget.

La prise en compte d’un produit moyen sur trois ans a également pour défaut de neutraliser les dynamiques de ces recettes dans le temps qu’il s’agisse de l’évolution des taux ou tarifs, ou de celui de l’assiette avec la livraison d’un programme de logements pour la taxe foncière ou d’un hôtel pour la taxe de séjour par exemple. De facto, la moyenne des trois exercices précédents implique une sous-compensation que les collectivités ne peuvent combler que par une diminution de leurs dépenses, soit une dynamique contraire à celle souhaitée par le Gouvernement qui attend que les collectivités prennent leur part de la relance économique et de l’accompagnement des usagers par leurs politiques sociales.

Le présent amendement fixe donc pour seule référence l’exercice 2019 pour le calcul de la garantie de recettes prévue par l’article 5.