Fabrication de la liasse
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Thibault Bazin

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Julien Aubert

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Patrick Hetzel

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Bernard Perrut

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Jean-Louis Thiériot

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Jean-Pierre Door

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Gilles Lurton

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Josiane Corneloup

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Frédéric Reiss

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Supprimer l’alinéa 7.

Exposé sommaire

Cet alinéa adopté en commission vise à rétablir le texte adopté par l’Assemblée nationale en 1ère lecture et donc à permettre l’insertion des cellules souches embryonnaires humaines et les cellules souches pluripotentes induites dans un embryon animal dans le but de son transfert chez la femelle.

Cette disposition lève une barrière éthique importante puisqu’elle permet la création de chimères, jusqu’à maintenant interdite.

Le Conseil d’État a identifié trois risques relatifs à la création de chimères animal-homme : 

- « ne risque-t-on pas de susciter une nouvelle zoonose (ie. une infection ou infestation qui se  transmet naturellement des animaux vertébrés à l’homme et vice‐versa) ?

- ne risque-t-on pas de représentation humaine chez l’animal (si ce dernier acquérait des aspects visibles ou des attributs propres à l’humain) ; 

- ne prend-on pas le risque  de  conscience  humaine  chez  l’animal  (si  l’injection  de  cellules  pluripotentes  humaines  produisait  des  résultats  collatéraux  induisant  des  modifications  chez  l’animal  dans  le  sens  d’une  conscience  ayant  des  caractéristiques humaines ) ? ». 

Au regard du risque de transgression des frontières entre l’espèce humaine et l’espèce animale, il faut donc interdire la création d’embryons chimériques, qu’il s’agisse d’embryons animal-homme ou d’embryons homme-animal.

Compte tenu de la menace pesant sur le patrimoine génétique de l’humanité, il convient de supprimer cet alinéa.