Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Florence Granjus

Florence Granjus

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de monsieur le député Jean-Luc Lagleize

Jean-Luc Lagleize

Membre du groupe Mouvement Démocrate et apparentés

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Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock

Laurence Vanceunebrock

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Natalia Pouzyreff

Natalia Pouzyreff

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de monsieur le député Jean François Mbaye

Jean François Mbaye

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin

Jean-Philippe Ardouin

Membre du groupe La République en Marche

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Au début, insérer les deux alinéas suivants :

« I A. – L’article 6‑2 du code civil dans sa rédaction résultant de l’article 4 de la présente loi est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque l’état civil de l’enfant a été établi par une autorité étrangère en conformité à une décision de justice de ce pays faisant suite à un protocole de gestation pour autrui, cet état civil est transcrit intégralement dans le registre des Français nés à l’étranger sans contestation possible, à condition que la décision de justice soit conforme aux lois locales applicables. »

Exposé sommaire

Au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant, le maintien de la prohibition de la gestation pour autrui en France ne doit pas avoir pour conséquence la souffrance des enfants nés par gestation pour autrui à l’étranger. La Cour européenne des Droits de l’Homme a déjà condamné à plusieurs reprises la France en raison de cette discrimination, privant ces enfants de leurs droits face à l’instabilité juridique créée. Ces condamnations pour la non transcription à l’état-civil français des actes de naissance d’enfants nés légalement à l’étranger par mère porteuse font suite à la violation du droit au respect à la vie privée des enfants. C’est pourquoi l’impossibilité d’obtenir la reconnaissance en droit français du lien de filiation biologique ne doit pas être maintenue en raison de l’interdiction de la gestation pour autrui en France, acceptée par la Cour européenne des droits de l’Homme.