Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Agnès Thill
Photo de madame la députée Emmanuelle Ménard
Photo de monsieur le député Joachim Son-Forget
Photo de monsieur le député Meyer Habib
Photo de monsieur le député Michel Zumkeller
Photo de monsieur le député Jean-Christophe Lagarde
Photo de madame la députée Nathalie Bassire

À la première phrase de l’alinéa 37, après le mot :

« conçus »,

insérer les mots :

« avec les gamètes de l’un au moins des membres d’un couple et ».

Exposé sommaire

La loi de bioéthique de 1994 exige que l'un au moins des membres du couple fournisse ses gamètes pour concevoir l'embryon qui sera implanté dans l'utérus de la femme, dans l'intérêt de l'enfant. Cette pratique de l'AMP avec don de gamètes, très minoritaire (5% des enfants nés par AMP) suscite la quête de ses origines de la part de certains enfants, ce qui a décidé le législateur à lever l'anonymat. Un double don complexifie encore plus cette quête. L'interdiction du double don de gamètes devrait être maintenue, le double don n'étant d'aucune utilité dès lors que la possibilité d'accueillir un embryon est autorisée.

Il est donc primordial que, dans le cadre de toute PMA, l'embryon reste conçu avec les gamètes de l'un au moins des membres du couple.