- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur (n°3234)., n° 3339-A0 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Rédiger ainsi le tableau de l’alinéa 4 :
«
2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | 2027 | |
Autorisations d'engagement de l'Agence nationale de la recherche | +300 | +500 | +872 | +1059 | +1246 | +1433 | +1620 |
».
Dans son avis sur le projet de loi, le Conseil d’État souligne que « la période de programmation budgétaire retenue (2021‑2030) est particulièrement longue et paraît sans précédent à cet égard pour une loi de programmation » et qu’avec « un tel horizon, la portée de la programmation des crédits budgétaires ne peut être que limitée, spécialement en fin de période ». Cette remarque rejoint celles d’un grand nombre d’acteurs de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Il a également été souligné par ces acteurs que les augmentations proposées d’ici la fin du quinquennat actuel étaient les plus faibles de la programmation.
Aussi, cet amendement propose de réduire de trois ans la période de programmation budgétaire, pour une période courant de 2021 à 2027. Le montant global demeure identique à celui proposé initialement : + 7030 millions d’euros.