- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur (n°3234)., n° 3339-A0 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
Malgré le discours de Mme la Ministre en commission selon lequel les processus de fusion des établissements se faisaient dans une démarche volontaire et démocratique sans aucune pression, les retours d’expérience démontrent l’inverse.
Sans regroupements : pas de financements. Avec des regroupements : des financements réduits et des établissements démantelés.
L’exemple proche de la création de l’Université de Paris (Descartes, Diderot et Institut Physique du Globe de Paris) démontre à quel point les fusions sont délétères pour le fonctionnement des universités : outils numériques saturés, services administratifs réduits voire supprimés, organisations ingérables.
Les récits dans la presse sur cette rentrée universitaire, en particulier dans les facs nouvellement fusionnées sont unanimes : les fusions détruisent les universités, et avec elles, la possibilité d’accès pour les classes populaires à l’enseignement supérieur.