- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur (n°3234)., n° 3339-A0 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Après l’alinéa 34, insérer les deux alinéas suivants :
« b bis) Après le 6° , il est inséré un 6° bis ainsi rédigé :
« 6° bis D’évaluer le respect du principe d’égalité entre les femmes et les hommes et le principe d’égal accès aux emplois publics dans les établissements dont il a la charge. » ; ».
Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à ce que l’égalité entre les femmes et les hommes devienne un nouveau critère d’évaluation du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES).
Aujourd’hui, les femmes ne représentent que 28 % chercheurs et 36 % des vice-présidents d’universités ; à la rentrée 2019, seules 10 universités sur 74 étaient présidées par des femmes et 2 femmes seulement étaient à la tête des 23 COMUE et associations d’universités. Les chiffres peuvent être multipliés mais montrent le même constat implacable : les femmes sont sous-représentées dans le monde de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Par ailleurs, seuls 30 % des appels à projets ANR sont portés par des femmes et celles-ci sont moins nombreuses dans le corps de professeurs d’université (21,8 %) que parmi les maitres de conférences (33,1 %), des chiffres affreusement bas comparés aux pays voisins.
Cet amendement propose d’y remédier afin de rendre concrète la « grande cause du quinquennat » pour l’égalité femme-homme.