Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Michèle Victory
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud

Après l’alinéa 135, insérer l’alinéa suivant :

« La loi de programmation pluriannuelle de la recherche permet de financer, à hauteur de 400 millions d’euros, les prolongation des contrats doctoraux autorisées par la loi n° 2020‑734 du 17 juin 2020 relative à diverses dispositions urgentes pour faire face aux conséquences de l’épidémie de covid-19. »

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à prévoir le financement de la prolongation des contrats doctoraux du fait du covid-19.

L’article 36 de la loi n° 2020‑734 du 17 juin 2020 relative à diverses dispositions urgentes pour faire face aux conséquences de l’épidémie de covid-19, a prévu la possibilité de prolonger les contrats doctoraux afin de permettre la poursuite des activités et travaux de recherche qui étaient en cours pendant la période d’état d’urgence sanitaire.

Pour la plupart des 70.000 doctorants que compte la France (dont 70 % bénéficient d’un financement doctoral), la fermeture des laboratoires, bibliothèques, archives, et l’impossibilité des missions de terrain ont hypothéqué la réussite de leurs projets et de ceux de leurs laboratoires. 

Partant du principe que pour tous les doctorants, la crise sanitaire a désorganisé les travaux et conduit à des conditions de travail dégradées, les parlementaires socialistes et apparentés ont étendu cette possibilité à tout doctorant qui en fait la demande, sans qu’il ait besoin de justifier avoir été « directement affecté ». 

Toutefois, sans allocation d’un montant fixe de la part du ministère aux universités pour financer cette mesure, cette disposition est restée vaine. 

Pour rendre cette mesure concrète, il est temps que le MESRI prévoit et annonce le montant des financements ministériels supplémentaires accordés aux établissements, le coût de ces mesures étant estimé à 400 millions d’euros.