- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur (n°3234)., n° 3339-A0 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Après l’alinéa 148, insérer l’alinéa suivant :
« Ne sont pas compris dans cette évolution des effectifs sous plafond de l’État les contrats à durée indéterminée de mission scientifique ».
Cet amendement vise à exclure explicitement les nouveaux CDI de mission scientifique du décompte des 5 200 nouveaux postes prévus d’ici 2030.
Ce nombre de postes créés est déjà malheureusement très faible par rapport aux manques dans l'enseignement supérieur et la recherche. Ainsi, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) préconisait dans son avis de juin 2020 quant à la LPPR le recrutements de 5 000 à 6 000 emplois par an, pendant cinq ans, sur des postes statutaires ou permanents, tous métiers et toutes disciplines confondus, dans les universités et les organismes de recherche publics.
Ce nombre serait encore plus dérisoire s'il comprenait les CDI de missions institués par la présente loi.
Or, la rédaction actuelle du rapport annexe n'est pas explicite sur la question. Alertés par de nombreux acteurs de la communauté scientifiques, les députés socialistes et apparentés ont interrogé la Ministre sur la question en commission. Ils sont restés sans réponse.
Aussi, cet amendement vise à préciser que ces 5 200 nouveaux postes ne comprennent pas les CDI de mission scientifique.