Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Buon Tan
Photo de madame la députée Claire O'Petit
Photo de madame la députée Nicole Dubré-Chirat
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Jean-Marie Fiévet
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de madame la députée Huguette Tiegna
Photo de madame la députée Christine Hennion
Photo de monsieur le député Denis Masséglia
Photo de madame la députée Nathalie Sarles
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de madame la députée Danièle Cazarian
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin

Substituer aux alinéas 3 et 4 les trois alinéas suivants :

« 2° Après le même premier alinéa, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« En cas d’introduction et de maintien dans un local à usage d’habitation appartement à autrui, autre que ceux mentionnés à l’alinéa précédent, à l’aide de manoeuvres, menaces, voies de fait ou de contrainte, le propriétaire du local, s’il retire de la location de ce dernier au moins 30 % de son revenu tel que défini au 2 de l’article 13 du code général des impôts, peut se prévaloir de la procédure prévue à l’alinéa précédent. 

La décision de mise en demeure est prise par le préfet dans un délai de quarante-huit heures à compter de la réception de la demande. En cas de refus, les motifs de la décision sont communiqués sans délai au demandeur. » ; »

Exposé sommaire

Les débats en commission spéciale ont mis en avant les difficultés rencontrées pour définir de manière pertinente le champ d'application de la procédure administrative d'expulsion de squatteurs : si le périmètre actuel apparaît trop restreint, son extension à l'ensemble des locaux à usage d'habitation n'emporte pas le consensus. Il apparaît en conséquence nécessaire de trouver un juste milieu, qui renforce le protection des propriétaires tout en restant dans l'esprit de la procédure d'expulsion. 

Pour cela, cet amendement propose d'étendre le champ de la procédure aux locaux à usage d'habitation, mais uniquement dans le cas où la location de ce local rapporterait à son propriétaire plus de 30% de son revenu. Il s'agit par là de protéger les propriétaires qui n'occupent pas le local squatté, mais en retirent une part significative de leur revenu, qui dans certains cas leur permet de payer leur logement actuel, qu'il s'agisse d'une location, d'une propriété ayant nécessité un emprunt bancaire ou encore d'une maison de retraite. Dans ces situations, le squat de leur propriété met en péril leur maintien dans leur lieu d'habitation, ce que cet amendement chercher à éviter.