Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de madame la députée Nathalie Porte
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de madame la députée Valérie Beauvais

I. – Supprimer les alinéas 2 et 3.

II. – En conséquence, supprimer l’alinéa 13.

 

Exposé sommaire

L’alinéa 3 de cet article 33 vise à défonctionnariser massivement l’emploi ONF pour toutes ses missions y compris de police judiciaire. Les réductions massives d’effectifs ne suffisent plus à compenser le défaut de financement par l’État des missions confiées par la loi à l’ONF, il s’agit maintenant de modifier le statut des personnels pour réduire plus vite encore la masse salariale et concomitamment la réalisation de ces missions.

Or, aucune étude d’impact n’a été réalisé pour évaluer la portée de cette décision pour l’avenir de la protection réelle des forêts.L’alinéa 4 prévoit la modification de la composition du conseil d’administration pour le transformer l’ONF en cinq ans sans que l’on en connaisse l’objectif final.

Ces dispositions semblent mener à court terme à la privatisation de la gestion des forêts publiques et de leur opérateur historique l’ONF alors que  la Commission Européenne a reconnu d’intérêt général le Régime forestier mis en œuvre par l’ONF dans les forêts publiques, rien n’oblige l’État à engager le service public forestier de l’ONF sur la voie de la privatisation.

Il s’agirait d’une rupture sans précédent avec la politique forestière publique telle qu’elle est mise en œuvre dans notre pays depuis des siècles. Ces modifications devraient faire l’objet d’un débat de fond devant le Parlement et non d’un simple article dans une loi d’habilitation visant à légiférer rapidement par voie d’ordonnance.