Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
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Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Le présent amendement des députés socialistes et apparentés vise à revenir sur le transfert des missions du Conseil supérieur de l’égalité professionnelle au Haut Conseil de l’Égalité.

Au-delà de la reconnaissance du rôle et des travaux de cette instance, comme par exemple sur le sexisme en milieu professionnel, la place des femmes dans les conseils d’administration ou encore la négociation collective sur l’Egalité, il s’agit de veiller à sa pérennité et ceci, indépendamment du Haut conseil pour l’égalité qui a une mission plus globale sur les grandes orientations de la politique des droits des femmes et de l’égalité.

Dans une publication du 27 février 2020, l’APEC constate une nouvelle fois que si les femmes accèdent aujourd’hui davantage aux études supérieures que les hommes, leur position sur le marché du travail demeure encore fragile. Et les cadres ne font pas exception : les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes cadres ne diminuent pas. Dès leur entrée sur le marché du travail, les hommes de moins de 30 ans gagnent 5 % de plus que les femmes. À partir de ce moment, les hommes et les femmes ne connaissent pas les mêmes évolutions de salaire, et les écarts se creusent.

Par ailleurs, les inégalités persistent dans d’autres domaines. Les femmes assument en grande partie les tâches domestiques et familiales et ont des difficultés à concilier vie professionnelle et vie personnelle. C’est pourquoi, le Conseil est, depuis avril 2013, également chargé de travailler sur les questions d’articulation des temps de vie, de modes de garde, de congés familiaux, de systèmes de représentation dans l’entreprise, de harcèlement sexuel et moral, de formation initiale et continue, de diversification des choix professionnels des filles et des garçons et de création d’entreprises par les femmes.

Le Conseil mène sur l’ensemble de ces questions des actions de sensibilisation et d’accompagnement concrètes avec la mise à disposition de guides pratiques ou des kits à l’attention des entreprises.

La lutte pour l’égalité professionnelle reste une priorité et nécessite une ambition politique soutenue et continue d’autant qu’un effet générationnel semble s’amorcer, il ne faudrait pas manquer ce tournant.

La disparition d’un organisme paritaire de dialogue social défendant spécifiquement l’égalité professionnelle ne parait pas être un bon signal politique alors que le Président de la République a fait de l’Égalité Femme-Homme la grande cause de son quinquennat.