Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Le présent amendement des députés Socialistes et apparentés vise à supprimer la possibilité donner au préfet d’adapter la procédure de consultation du public pour les projets non-soumis à autorisation environnementale.

En effet, cette disposition nous semble poser deux difficultés majeures.

Premièrement, alors que l’accès au numérique pose encore difficulté dans de nombreux territoires et certaines catégories de population, le recours à une procédure de consultation dématérialisée parait inadapté. Les riverains d’un projet qui pourrait impacter fortement leur cadre de vie doivent pouvoir continuer de faire entendre leur voix dans ce type de procédure et en être pleinement informés.

Deuxièmement, la liberté ainsi donnée au Préfet pourrait placer celui-ci dans une position baroque dès lors que le projet concerné serait porté par l’État ou un de ses opérateurs. Il conviendrait a minima que cette possibilité ne puisse s’appliquer à des projets portés par l’État.

Enfin il ne semble pas que le gain de temps induit par cette possibilité, limité au regard des autres procédures à respecter et des délais d’instruction des documents d’urbanisme, justifie un allègement de la procédure de consultation du public. Nous proposons donc la suppression de cet article.