Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Olivier Dassault
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Guillaume Larrivé
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de madame la députée Nathalie Porte
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Véronique Louwagie

L’article L153‑2 du code des procédures civiles d’exécution est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’État ne peut refuser le concours de la force publique lorsqu’il s’agit d’exécuter une décision de justice commandant l’expulsion d’occupants sans droit ni titre d’un bien immobilier. »

Exposé sommaire

Par craintes de troubles à l’ordre public les préfets ne répondent pas toujours favorablement aux demandes d’huissiers de concours de la force publique pour organiser une expulsion ordonnée par une décision de justice.

L’incompréhension des propriétaires, face à des décisions de justice inexécutées par le représentant de l’État qui refuse d’accorder le concours de la force publique nourrit la défiance vis-à-vis de l’autorité publique et génère le risque de recours de plus en plus étendus à une justice privée. Il s’agit bien donc bien ici d’une proposition d’accélération et de simplification de l’action publique, en ce qui concerne le domaine des squats.

La double ambition de cette mesure est d’assurer l’effectivité de la protection du droit de propriété, inscrit dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, ainsi que de faire cesser toutes velléités de se faire justice soi-même en la matière.

Tel est l’objet du présent amendement.