Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de madame la députée Émilie Cariou
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de monsieur le député Guillaume Chiche
Photo de madame la députée Yolaine de Courson
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de madame la députée Paula Forteza
Photo de madame la députée Albane Gaillot
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de monsieur le député Matthieu Orphelin
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de monsieur le député Cédric Villani

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

L’article 24 bis, introduit par l’amendement N° 700 du rapporteur, prévoit une réduction du délai relatif au droit d’initiative dont disposent les habitants pour demander une concertation sur un projet de quatre à deux mois.

Or, diviser par deux le délai du « droit d’initiative » rend quasi-inopérant ledit mécanisme au cours duquel une collectivité, une association ou un collectif d’habitants doit collecter les signatures de 20 % des habitants de la commune ou de 10 % des habitants du département, ou de la région visée par le projet.

En effet, le nombre des signatures exigées prive de son effectivité ce droit d’initiative puisqu’il ne peut être réuni dans un tel délai.

La Charte de l’environnement (qui fait partie du bloc de constitutionnalité) dispose en son article 7 que « Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, (…) d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques ». Dès lors, la réduction du délai du droit à l’initiative, corrélée aux faibles obligations de publicité des projets, s’oppose à l’accès aux informations relatives à l’environnement prévu aux termes de l’article 7 de la Charte.

Pour respecter le droit constitutionnel à l’information et à la participation du public, il convient de réinstaurer un délai à quatre mois ou d’apporter une réduction du nombre de signatures requises et une amélioration de la publicité du projet.

En absence de ces ajustements, il est proposé de supprimer l’article 24 bis.