Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Sandrine Le Feur
Photo de madame la députée Nathalie Sarles
Photo de monsieur le député Jean-Charles Colas-Roy

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Le présent amendement vise à supprimer l’article premier de ce projet de loi.

Ce texte de loi permet de réintroduire des substances pourtant dangereuses et interdites depuis 2018 par la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature, et des paysages de 2016.

Ces mêmes substances sont également interdites à l’échelle européenne.

Certes l’article 53 du  règlement  (CE) n° 1107/2009 du  Parlement  européen  et  du  Conseil  du 21 octobre 2009  concernant  la mise  sur  le  marché  des  produits  phytopharmaceutiques permet certaines dérogations et dispose notamment que « Par dérogation à l’article 28 et dans des circonstances particulières, un État membre peut autoriser, pour une période n’excédant pas cent vingt jours, la mise sur le marché de produits phytopharmaceutiques en vue d’un usage limité et contrôlé, lorsqu’une telle mesure s’impose en raison d’un danger qui ne peut être maîtrisé par d’autres moyens raisonnables. »

Revenir sur de telles interdictions, même pour une filière en difficulté consisterait à revenir sur les engagements pris au sujet des néonicotinoïdes.

C’est la raison pour laquelle cet amendement est un amendement de suppression.