Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de madame la députée Yolaine de Courson
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de madame la députée Paula Forteza
Photo de madame la députée Albane Gaillot
Photo de monsieur le député Guillaume Chiche
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de monsieur le député Matthieu Orphelin
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de monsieur le député Cédric Villani
Photo de madame la députée Émilie Cariou
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de madame la députée Delphine Batho

Après l’alinéa 4, insérer l’alinéa suivant :

« Dans des conditions définies par les arrêtés mentionnés au deuxième alinéa du présent II, les produits contenant les substances mentionnées au premier alinéa du présent II ainsi que leurs métabolites font l’objet d’une campagne nationale de surveillance des eaux de surface menée par les agences de l’eau mentionnées à la section 3 du chapitre III du titre Ier du livre II du code de l’environnement. »

Exposé sommaire

Dans le cadre des missions déjà dévolues aux agences de l'eau, cet amendement vise à organiser une campagne nationale de surveillance dédiée au suivi des concentrations de substances néonicotinoïdes ainsi que de leurs métabolites dans les eaux de surface.

Dangereux pour l’ensemble des organismes vivants à faible dose, la présence de néonicotinoïdes ainsi que de leurs métabolites doit faire l’objet d’un suivi extrêmement vigilant, a fortiori dans les eaux de surface qui concourent à l’alimentation en eau potable.

Dans un contexte d’intensification des phénomènes de sécheresse, la présence de néonicotinoïdes dans l'eau risque non seulement de fragiliser le milieu et les activités économiques qui en dépendent, mais également d'accroître la tension sur la ressource en en limitant ses usages.

Alors que l’alimentation en eau potable doit être prioritaire, il serait regrettable de devoir interrompre les captages et de tarir les robinets comme cela a été le cas à Tautavel, dans les Pyrénées Orientales, cet été.