Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin

Supprimer l'alinéa 9.

Exposé sommaire

"La majorité propose que ce conseil factice produise un rapport avec ses conclusions. Mais les conclusions, nous les connaissons déjà. L'apparition de la jaunisse de la betterave n'est pas liée à l'interdiction des néonicotinoïdes, mais à un mal bien plus grand : le modèle agro-industriel productiviste.

La souveraineté alimentaire est loin d'être mise à mal. La France ne manque ni betteraves ni de sucre. La France est le premier producteur européen de sucre et deuxième producteur mondial de betterave à sucre. Selon France Agrimer, 3 millions de tonnes de sucre sont utilisées en France, l'autre moitié est exportée. En France, 2M vont à la consommation alimentaire : 10% pour le sucre d’utilisation directe, 60% pour les produits transformés (boissons, biscuits, produits laitiers, etc). 1M est non-alimentaire : deux tiers pour l’alcool et l’éthanol, un tiers au secteur de la chimie-pharmacie.

Plutôt que de s'enfoncer dans un modèle de sur-production à grands renforts de pesticides, n'est-il pas temps de questionner notre usage du sucre ? De planifier la production d'autres produits essentiels à la souveraineté alimentaire ? De faire évoluer les modes de rémunération des agriculteurs, pris au piège des logiques de marché ?

Défendre les agriculteurs c'est refuser la réautorisation des néonicotinoïdes et planifier la bifurcation de notre modèle agricole."