Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin

Supprimer l'alinéa 8.

Exposé sommaire

"Nous nous opposons en bloc à la réintroduction de néonicotinoïdes, et donc également à n'importe quel conseil chargé du suivi de l'application de ce projet de loi.

Pour justifier ce texte, le gouvernement reprend à son compte les arguments des lobbies, qu'il compte ensuite associer au conseil de surveillance ! Un des arguments est qu'il s'agit d'éviter l’effondrement de la filière sucrière en France, fermeture d’usines et perte d’emplois. En réalité, cela fait plusieurs années que des annonces de fermetures de sucreries sont faites. Nous ne nions pas les réelles difficultés économiques de cette filière. Mais la survie de la filière betterave ne dépend pas des néonicotinoïdes. Les causes structurelles de cet effondrement sont relatives à la libéralisation et à la dérégulation du marché mondial : la fin des quotas de « sucre » et d’un prix minimum garanti en 2017 et la surproduction mondiale ont eu comme conséquence l’effondrement des cours et ont déstabilisé la filière dans son ensemble. Les difficultés économiques de la filière betterave sont à l'image des difficultés du monde agricole dans son ensemble.

La France Insoumise a fait de multiples propositions au service d'une bifurcation du modèle agricole : prix planchers pour les agriculteurs, protectionnisme solidaire, circuits-courts, etc. Elles ont toutes été refusées par la majorité ."