Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin

Supprimer l'alinéa 5.

Exposé sommaire

"La majorité souhaite se redonner bonne conscience en interdisant la semence de végétaux attractifs d'insectes pollinisateurs après utilisation de néonicotinoïdes. Outre le fait que ce délai serait fixé par décret, donc en dehors de tout contrôle du législateur, cette mesure est purement inutile.

En effet, dans le cadre d'une utilisation de pesticides comme les néonicotinoïdes, 80% de la substance active n'est pas absorbée par la plante. Elle contamine donc les sols, les cours d'eaux, et les nappes phréatiques pendant une durée pouvant aller jusqu'à 20 ans ! Aussi, aucun délai n'est suffisant pour empêcher ces substances de nuire aux abeilles et à la faune sauvage alentours. A moins de considérer que les intérêts des lobbies du sucre et des pesticides sont si puissants auprès de l'Etat qu'ils rendraient incultivables des terres pendant 20 années...

Dédommager les betteraviers pénalisés par les pucerons coûterait 77 millions d’euros, quand l’extinction des abeilles coûterait 2.9 milliards d’euros ! "