Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin

Supprimer les alinéas 2 à 5.

Exposé sommaire

« Des dizaines d’arguments étayent l’impasse dans laquelle s’enferme le Gouvernement avec ce projet de loi.

Un argument majeur du Gouvernement pour défendre cette dérogation consiste à dire que les abeilles et la biodiversité ne seront pas impactées. Le Gouvernement explique que la betterave est récoltée avant floraison. Dès lors, elle n’attirerait pas les pollinisateurs et l’usage des néonicotinoïdes en enrobage de semence sur cette culture ne serait pas dangereux pour les abeilles. Or, seulement 20 % de la substance active contenue par la semence est absorbée par la plante. Le reste contamine les sols, les cours d’eau et les nappes phréatiques sur des durées allant jusqu’à 20 ans De quoi nuire durablement aux abeilles et au reste de la faune sauvage.

Il explique par ailleurs que la dérogation dépendra des conditions météorologiques et ne sera octroyée que si l’hiver est doux. Cela ne pourra réellement dépendre des conditions météorologiques comme annoncé. Comment le mettre en œuvre, le prédire à l’avance, voire interdire les semis au dernier moment ? Les agriculteurs achètent avant de savoir quelles seront les prévisions météo. »