Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe

Compléter l'alinéa 2 par la phrase suivante : 

« Dans le cadre de l’adaptation en droit national de ce règlement, la loi apporte des garanties pour que les prestataires de service concernés- les organismes et établissements de sélection - se voient confier une mission de service public afin de préserver la diversité des ressources génétiques animales et leur disponibilité pour les éleveurs. »

Exposé sommaire

L’amendement présenté par le groupe Socialistes et apparentés vise à pallier les dangers de la libéralisation du secteur de la génétique animale en proposant que les acteurs privés se voient confiés une mission de service public. En effet, l’adaptation de ce règlement en droit national qui conduit à la libéralisation du secteur a un effet délétère, à savoir une perte de diversité génétique et de biodiversité animale et des risques quant à la disponibilité de ces ressources pour les éleveurs. En effet, l’étude d’impact est très claire sur le sujet : « une part importante des activités exercées, en France, sous la responsabilité de l’Etat, relève désormais des missions des organismes de sélection agréés, et donc du secteur privé, ce qui conduit à un changement important dans le secteur de la génétique animale, en particulier s’agissant de l’accès aux données zootechniques et de l’évaluation génétique. […] Concernant les éleveurs, la libéralisation du secteur pourrait avoir pour conséquence des difficultés d’accès, notamment pour ceux situés dans des territoires peu denses économiquement ou difficilement accessibles, à du matériel génétique de qualité, mais également conduire à la disparition de races locales, menacées ou peu productives, qui constituent une richesse importante du patrimoine national, mais pourraient ne pas présenter un intérêt économique immédiat suffisant pour le secteur privé. » Cet amendement vise à pallier ces risques en proposant de doter les organismes privés d’une mission de service public.