- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de Mme Albane Gaillot et plusieurs de ses collègues visant à renforcer le droit à l’avortement (3292)., n° 3383-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
L'article 2212-5 du code de la santé publique prévoit qu'une femme souhaitant avoir recours à une IVG, doit, après consultations, confirmé de manière écrite sa volonté, et ce dans un délai de deux jours. Or, cet article vise à supprimer ce délai de réflexion.
Il n'est pas question de remettre en cause le droit à l'avortement.
Mais rappelons que l'interruption volontaire de grossesse n'est pas un acte médical anodin, sans conséquences.
Dans son célèbre discours du 26 novembre 1974, Simone Veil le disait "Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame."
Par humanité et respect, il semble indispensable de laisser par conséquent ces deux jours de réflexion eu égard à l'importance que cette décision aura dans la vie de ces femmes.